Aller au contenu

Time to Check Out (de ParisDude)

Synopsis

A Stan Kraychik Mystery, Book 5. It’s October in Key West, as quiet as the tropical island will ever be. Or so thinks Boston salon star Stan “The Widow” Kraychik, who has recently lost his lover. Stan is grief-stricken, but he’s also grotesquely wealthy, thanks to a landmark cash settlement to a domestic partner, as well as his dead lover’s life insurance.

Instead of sanctuary in an off-season resort town, Stan finds himself in a fizzy, dizzy world that few tourists experience. The trouble starts when Stan is forced to change his guest-house. When he goes to settle his bill, the manager is on the floor of her office – dead by violence.

Never one to mind his own business, Stan discovers that the victim was embroiled in a legal battle over the estate of a Key West millionaire. As he meddles further into the investigation, he encounters an exotic lineup of suspects reminiscent of a circus sideshow. They may be worthy foils for Stan’s melancholy, but he must also identify the killer before he becomes the next victim.

A Lambda Literary Awards Finalist, this new edition includes a foreword by Mark McNease (Outer Voices, Inner Lives).

First edition published by St. Martin’s Press, August 1996.

Notre avis

Mon coiffeur gay préféré de Boston, Stan Kraychik, est désormais « La Veuve » Kraychik. Car son amant et alter ego en plus sombre, le beau danseur Rafik, a été tué dans un stupide accident de voiture à Paris. Aplati par le chagrin mais soudain devenu très riche grâce à la prévoyance et à la générosité de Rafik, Stan décide qu’il a besoin d’un break et s’en va à Key West, en Floride. Une bonne idée en théorie, mais un peu moins si votre peau supporte mal le soleil tropical et que vous n’aimez pas trop la météo chaude et humide. Bien sûr, Stan ne serait pas Stan (et Grant Michaels ne serait pas Grant Michaels, écrivain de polar extraordinaire) s’il ne tombait pas sur un cadavre au bout de quelques pages. Augusta Willits, propriétaire du Crow’s Nest, l’endroit où Stan a séjourné pendant vingt-quatre heures avant de se faire jeter dehors sans raison, est morte. Et à première vue, elle n’est pas morte de mort naturelle. À moins qu’elle ne se soit volontairement étouffée avec son propre réveille-matin.

Devinez ce que Stan, sempiternel détective amateur et fouineur, décide de faire ? Encore une fois, mettre son nez là où l’on n’en veut pas nécessairement. Il découvre bientôt qu’il existe de nombreuses raisons de tuer Mme Willits… et logiquement, de nombreux suspects également. Augusta Willits était, après tout, une vieille femme querelleuse et odieuse, qui se mêlait de tout. Son défunt fils, avant de mourir du sida, avait légué ses innombrables propriétés locales non pas à elle, mais à plusieurs de ses meilleurs amis, c’est dire. Mais Mme Willits avait contesté son testament, menaçant tous ces héritiers potentiels de se retrouver déshérités. Parmi les suspects excentriques, il y a un promoteur immobilier allemand, Adolf Dobermann ; un couple mal assorti qui possède l’agence de voyage locale, Joshua Aytem et Laura Hope ; Jeri Tike, la peintre local ; l’écrivain à succès Edsel Shamb ; Ross, un beau barman chaud bouillant qui monnaie ses charmes pendant ses heures libres ; la chanteuse Cosy Dinette; l’acteur en herbe Kenneth Kimble ; et la comtesse Anastasia Rulalenska, soi-disant issue de la vieille noblesse européenne, qui garde un flou artistique autour de ses origines. Ils cachent tous des choses qui semblent n’avoir attendu que Stan pour être découvertes… Mais son fouinage s’avère assez dangereux.

C’est un autre polar de feu Grant Michaels – décidément, j’aime beaucoup cette série depuis que j’ai ouvert le livre numéro un. À vrai dire, j’étais chafouin au début quand j’ai réalisé que l’auteur avait « tué » Rafik, et le choc de la découverte a presque gâché le plaisir de poursuivre mon aventure avec Stan. Mais petit à petit, au fur et à mesure de l’apparition des différents personnages, j’ai été à nouveau attiré, et j’ai enfin pu apprécier ma lecture. Michaels est un maître de l’atmosphère, un écrivain qui parvient à créer des personnages intrigants en quelques coups de pinceau et à leur donner l’aspect en trois dimensions qui les rend si vivants. De plus, le chagrin ajoute de la profondeur au personnage principal, Stan, qui, quand il ne se noie pas dans son chagrin et remet en question le sens de la vie, reste le même bon observateur à la langue acérée et plein d’esprit et le même fauteur de troubles impitoyable pour tous ceux qui ont quelque chose à cacher. Il pousse, il fonce, il pose des questions directes sans s’arrêter. Il y a aussi une douce romance de vacances cachée dans l’intrigue – appeler ça une histoire d’amour serait trop fort, je pense – ce qui donne une jolie tournure à l’intrigue.

L’écriture, le rythme et le casting de personnages étaient, comme on pouvait s’y attendre, parfaits. Mis à part une petite erreur qui ne devrait pas arriver (en anglais, « pedalling » et « peddling » ne sont pas la même chose), le livre est soigneusement relu et édité et donc un vrai plaisir à lire. J’ai hâte de découvrir le prochain épisode – si j’ai bien compris, ce sera aussi le dernier – de cette série géniale et divertissante, que je recommande à tous les amateurs de polars.

Infos

Titre : Time to Check Out (Stan Kraychik, tome 5)
Auteur : Grant Michaels
Publié par : ReQueered Tales
Publié le : 29 septembre 2020
Genre(s) : Suspense, polar
Pages : 397
Lu par : ParisDude
Lu en VO : Anglais (américain)
Sensualité : 2 flammes sur 5

Note

5 étoiles sur 5

Où acheter

Un exemplaire gratuit de Time to Check Out nous a été fourni par l’éditeur en VO, en échange d’une critique sincère. Cette fiche de lecture a été publiée en anglais sur le site Rainbow Book Reviews.

La série

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.