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Mask for a Diva (de ParisDude)

Synopsis

A Stan Kraychik Mystery, Book 4 – Stan Kraychik, Boston hair-dresser extraordinaire, has been hired as the wig master’s assistant for the upcoming season of a local opera company. The Italian opera diva and aging soprano Marcella Ostinata, whose use of English is determined by her irritation level, will perform the lead. Before Stan heads to Europe to meet his lover’s parents, one of the actresses from the company kills herself by jumping into the path of a train. Befriending the benefactor, Stan moves into a house on the benefactor’s estate, where a very attractive deaf/mute boy takes a fancy to him. As the company heads unsteadily towards opening night, murder threatens the entire festival and Stan finds himself playing a crucial role in a deadly grand opera, performed without music, and with real weapons and killers.

First edition published by St. Martin’s Press, January 1996.

A Lambda Literary Awards Finalist in 1995, this new edition includes a 2020 foreword by Joe Cosentino.

Notre avis

Stan Kraychik frappe une nouvelle fois. Dans ce quatrième opus de la série de polars écrits par Grant Michaels, le coiffeur impertinent de Boston, que le lecteur averti a déjà croisé dans les trois épisodes précédents, a été engagé par le New England Summer Opera Festival à Abigail-by-the-Sea. Son travail consiste à assister le département des perruques pour l’une des prochaines productions d’opéra, Un ballo in maschera de Verdi. Dès son arrivée, c’est-à-dire dès qu’il sort de la gare en fait, il se fait embarquer en bagnole par la mécène du festival Daphne Davenport, une veuve âgée et excentrique, qui le confond avec quelqu’un d’autre. Quand elle se rend compte de son erreur, elle réagit avec bonhommie et l’invite à rester dans son grand manoir. Pour la suite de l’intrigue, c’est un début astucieux, car désormais, Stan pourra assister à toute l’histoire en étant assis au premier rang (et les lecteurs.trices avec lui).

Et l’auteur ne perd pas de temps. Stan rencontre dès le premier soir les principaux protagonistes de cette histoire : Bruce David, un ténor d’une constitution si faible que tout le monde se demande qui a pu le croire capable d’interpréter le rôle principal d’un opéra de Verdi ; la soprano italienne Madama Ostinata, dont les meilleures années sont loin derrière elle ; sa doublure, April Kilkus, à la voix habile ; son accompagnatrice, la « souris-esque » Carolyn Boetz ; le baryton Hwang Yung Cho ; Sir Jonathan Byers, metteur en scène renommé mais aux manières exécrables ; Ricky Jansen, le « plus un » de Byers, à la fois tapineur et homme à tout faire, blond et beau mais agressif ; le beau scénographe Adam Pierce ; et enfin, Maestro Toscanelli, chef d’orchestre de renommée mondiale.

Les interactions de la soirée et du lendemain matin ouvrent la voie à un scénario prometteur : Byers a le béguin pour Pierce et se renfrogne devant l’amour non partagé de son petit prostitué Ricky. La régisseuse Ronda Lucca se languit de Carolyn Boetz ; Madama Ostinata, en plus d’être une diva insupportable, en pince pour Ricky ; April Kilkus et Hwang Yung Cho semblent être davantage que de simples amis ; et au grand dam de Stan, son supérieur direct, le véritable maître des perruques Dan Carafolio, se révèle être une odieuse Drama Queen. Il y a des courants sous-jacents, des ambitions à satisfaire, des rivalités personnelles, des histoires secrètes, des rebondissements, des tentatives de séduction (Maurizio, factotum sourd-muet de Daphné, jeune et chaud comme la braise, essaie de guérir Stan de cette maladie appelée monogamie)… et des cadavres. Surprise – polar et Grant Michaels, fallait s’y attendre. Oh, et bien sûr, le lieutenant Branco, si fabuleusement hot mais hétéro, est une fois de plus le policier chargé d’enquêter.

Encore un bouquin divertissant par celui qui devient petit à petit l’un de mes auteurs de polar préférés. Pas de courses-poursuites endiablées, pas de méthodes de mort gore ni de fastidieux détails sur le boulot de la police, mais de l’esprit et des plaisanteries et du Grand Drame de luxe, dans le style classique, ce que j’appellerais le style Agatha-Christie-si-elle-avait-tourné-queer. Pour une fois, j’ai quelques petits bémols à faire remarquer : j’ai été parfois débordé parce qu’il y avait trop de personnages. Certaines des descriptions étaient également un peu exagérées et me donnaient une impression de longueur – ils auraient pu être raccourcis, ce qui aurait ajouté de la tension et du suspense. Mais dans l’ensemble, le livre s’est avéré être globalement agréable à lire. Michaels n’a pas faibli dans son plume résolue et engageante, créant des dialogues ciselés et pleins d’esprit, des personnages plus grands que nature et une intrigue bien rythmée. La dynamique entre les différents protagonistes, les divers fils psychologiques et l’ensemble du décor, qui nous emmène dans les tranchées pour assister à un combat des ego du monde de l’opéra, en ont fait une expérience. Donc, un bouquin que je peux à nouveau recommander sans réserve.

Infos

Titre : Mask for a Diva (Stan Kraychik, tome 4)
Auteur : Grant Michaels
Publié par : ReQueered Tales
Publié le : 14 avril 2020
Genre(s) : Suspense, polar
Pages : 296
Lu par : ParisDude
Lu en VO : Anglais (américain)
Sensualité : 2 flamme sur 5

Note

5 étoiles sur 5

Où acheter

Un exemplaire gratuit de Mask for a Diva nous a été fourni par l’éditeur en VO, en échange d’une critique sincère. Cette fiche de lecture a été publiée en anglais sur le site Rainbow Book Reviews.

La série

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