Synopsis
« Le grand-père ne connaît pas la source de son émoi. Vivre un amour secret, sans que jamais personne n’en apprenne rien, c’est presque être sur une île déserte. Cette histoire est de celle qui transforme une vie en remettant en cause tout ce que l’on a appris, connu et réalisé dans son parcours d’homme. Dans ce type d’amour, il est vierge, à 75 ans. Il se dit« Ce changement de vie, s’il y a, ne durera pas une éternité, mais pour ce gamin, c’est une autre histoire … Là, on n’est plus sur une île déserte … »
Un récit prenant, teinté d’humour, le parcours initiatique d’un enfant précoce, trop précoce.
Dans le Pas de Calais avant et après 1968, une plongée dans la vie de gens ordinaires : une société en pleine mutation, des potaches délirants, des amours adolescentes, de vieux habitués d’un bar et une relation tellement particulière. La plage en toile de fond et les musiques des années 70 pour accompagner l’émotion.
Infos
Auteur : Paul Regers
Titre : Les histoires secrètes n’existent pas
Publié par : MVO Editions
Publié le : 24 août 2023
Genre(s) : Littérature, Témoignage
Pages : 720
Disponible en : Broché
Où acheter
L’auteur
Né le 31/12/60 et enseignant en lycée à Périgueux, Paul Regers est maintenant retraité depuis Juillet 2021.
Ses réalisations :
Bande-annonce
Mot de l’éditeur
Les histoires secrètes n’existent pas est un roman hors norme qui, assurément, se verra exempt de tièdes réactions. Son propos soulèvera, à coup sûr, curiosité et intérêt, que celui-ci soit franc ou inavoué, empathie et émotion chez beaucoup, et, à n’en pas douter, colère, hostilité ou encore offuscation chez certains.
Nous pénétrons là sur une terre vierge tant le sujet est resté jusqu’alors ignoré, non évoqué et non traité. Il s’agirait presque d’une « inexistence » que l’auteur s’emploie à rendre visible. Nous allons donc rencontrer Éric, fils de cafetier du nord de la France, et partager sa vie d’enfant et d’adolescent jusqu’à sa majorité.
Sous la plume de Paul Regers, nous entrons dans le corps et l’esprit de ce jeune garçon, au plus près de ses troubles, de ses embrasements et du tsunami intérieur, mu par l’éveil de l’émoi amoureux, qui va le posséder.
L’histoire prend place dans les années 70 et propose comme décor principal la grande salle du Bar des sables, commerce tenu par les parents d’Éric. Un groupe de retraités bavards, joyeux et chamailleurs vient chaque jour, en fin d’après-midi, y établir ses quartiers. Attablé au fond de la pièce, l’enfant fait ses devoirs et observe l’effervescence théâtrale de ce collectif d’anciens. Il pourrait s’agir d’un cheminement banal, celui d’un garçonnet, meurtri par la perte de son grand-père, qui s’attache à un vieux monsieur attentif faisant office d’aïeul de remplacement.
Cela pourrait être une rencontre opportune, celle d’un retraité sans petits-enfants qui prend sous son aile ce gosse, esseulé face à ses devoirs, et comble à ses côtés sa carence en descendants.
Le lien, qui progressivement va se tisser entre ces deux êtres aux extrémités opposées de leur vie, va se distordre et sortir de sa trajectoire présentable sous l’influence des désirs obsessionnels du jeune garçon. La quête permanente et entêtée d’Éric, son amour démesuré pour le vieil homme, vont soumettre ce dernier à une joute sentimentale vertigineuse, chargée d’envies, de honte, de questionnements et inévitablement de secret.
Comment ne pas être troublé, dérangé, bousculé, partagé entre l’obscur et l’affectif du propos développé au sein de ce roman? Il y a là, entremêlés, candeur, curiosité, franchise et frontalité de l’enfance, mais aussi calcul, dessein, prédation et manipulation, ourdis par un petit être conscient de ses pouvoirs d’emprise et stratège inspiré au service de ses visées.
S’il existe des romans qui marquent et impriment la mémoire de ceux qui s’y plongent, celui-là en est, indubitablement.
La force de ce récit repose sur le socle de la sincérité, crue et directe, sur la narration sans fioritures et sans faux-semblants. Tout est livré sans détours, du plus tendre au plus scabreux et cela réclame, dans notre siècle de vindicte numérique, une nécessaire ardeur de l’ordre du courage. Pour terminer, je voudrais appuyer sur le versant « Chronique sociétale » de l’ouvrage. On y retrouve en effet par le biais de remarques et d’expressions populaires, de commentaires de comptoirs sur l’actualité du moment, de chansons et autres tubes rabâchés par le juke-box du Bar des sables, le climat d’une époque post-soixante-huitarde où apparaissent les premières fissures de l’édifice patriarcal armé jusqu’aux dents de sa morale chrétienne.
À vous maintenant de découvrir cette œuvre, ce témoignage, et de faire un bout de chemin à ses côtés vers l’écoute, l’ouverture et la tolérance.
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